Quand la France s’embrase - Enquête sur le maintien de l’ordre

Réalisation: David Dufresne, Christophe Bouquet

Année de sortie: 2007

Pays: France

Durée: 1 h 18

Ce documentaire est consacré aux émeutes qui eurent lieu à l’automne 2005 dans de nombreuses banlieues françaises ainsi qu’au mouvement contre le CPE (Contrat Première Embauche) qui débuta en février 2006. Sur la base d’images amateur et de séquences télévisuelles mais aussi et surtout à l’aide des témoignages et commentaires d’intervenants divers dont principalement des membres des forces de l’ordre, il montre de quelle façon l’État a fait face à ces deux mouvements sociaux.

 

Moi, Louis, enfant de la mine: Courrières 1906

Réalisation: Thierry Binisti

Année de sortie: 2007

Pays: France

Durée: 1 h 29

Louis Cachoux, 11 ans, fils de mineur et brillant élève, quitte l'école - qui, selon son père, "ne sert qu'à devenir porion" et trahir sa classe - pour aller travailler. Un jour, alors qu'il effectue une livraison de charbon à domicile, il fait la connaissance de Charles, le fils de l'ingénieur de la mine promis à un bel avenir, avec qui il se lie d'amitié. Celle-ci est de suite mise à rude épreuve car les deux enfants ne sont pas du même monde.

Embauché à la mine, Louis effectue sa première descente dans le puits, celle qui "fait de lui un homme". Le même jour un peu plus tard, une violente explosion retentit au fond de la mine ....

Ce téléfilm est une reconstitution de la catastrophe de Courrières (Pas-de-Calais, France) qui eut lieu le 10 mars 1906 et dans laquelle périrent 1100 mineurs.

 

La bande-annonce:

 

Une bande dessinée  relatant l'épisode:

"Sang noir: la catastrophe de Courrières"

par Jean-Luc Loyer

 

(2013, éditions Futuropolis, 127 pages)

La société du précariat

Réalisation: Thomas Lacoste

Année de sortie: 2007

Pays: France

Durée: 27 minutes

Dans cet entretien, le sociologue Robert Castel (1933-2013) décrit, dans une perspective historique, le glissement qui s'opère en France de la société du salariat stable généralisé à la société qu'il appelle du précariat, à savoir: la tendance globale à la substitution des contrats de travail à durée indéterminée et couverts par une série de protections sociales contre les aléas de l'existence – rendus possibles par la mise en place progressive de l’État social – par des contrats de travail à durée déterminée, des temps partiels non choisis, des missions intérimaires ou encore des stages.

Robert Castel traite par ailleurs notamment de la discrimination au faciès ou au patronyme - qui ajoute une couche supplémentaire d'injustice pour les fils d'immigrés appartenant aux classes populaires - et la décrit comme étant un déni de citoyenneté.