Histoire du syndicalisme français

Réalisation: Jimmy Leipold

Année de sortie: 2003

Pays: France

Durée: 5 x 26 minutes

Un documentaire en cinq parties sur l'histoire du syndicalisme français - de ses débuts jusqu'en 2002 - élaboré sur la base d'entretiens réalisés avec divers historiens et comportant de nombreuses images d'archives. Si les trois premières parties couvrent la période allant de ses origines jusqu'aux chocs pétroliers, la montée de la vague néo-libérale et le retour du chômage de masse, les deux dernières (à mons sens moins rigoureuses) tentent d'expliquer l'actuelle crise que traverse le syndicalisme en France en interrogeant divers salariés non syndiqués et des leaders des grandes formations syndicales françaises, nées pour la plupart des scissions successives de la CGT.

Notre-Dame-des-Landes, au coeur de la lutte

Réalisation: Christophe Kergosien, Pierrick Morin

Année de sortie: 2012

Pays: France

Durée: 1h11

Un documentaire sur le très impopulaire projet de construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), essentiellement élaboré sur la base d'entretiens avec des opposants au projet groupés dans les collectifs suivants: l'ADECA (Association Des Exploitants Agricoles Concernés par le projet d'Aéroport), le Cedpa (Collectif d'Élus Doutant de la Pertinence de l'Aéroport de Notre-Dame-des-Landes), l'ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par l'Aéroport) ou encore celui d'un collectif de pilotes.

Si le projet en cours voyait le jour, la France enregistrerait alors son 147ème aéroport, soit le double de l'Angleterre et le quadruple de l'Allemagne. Il convient par ailleurs de dire que la région compte déjà un aéroport à quelques dizaines de kilomètres de là, près de Nantes, qui est sous-exploité.

Copier n'est pas voler

Réalisation: COAGUL (Côte-d’Or - Association Générale des Utilisateurs de Logiciels libres)

Année de sortie: 2011

Pays: France

Durée: 1h

Un documentaire qui remet en question les droits d'auteur, légitime le partage (à savoir la copie) de fichiers et suggère que la créativité serait bien plus stimulée sans l'existence des lois de propriété intellectuelle. Il affirme que les bénéficiaires de ces lois sont essentiellement les acteurs de l'industrie culturelle vivant essentiellement de la vente des supports matériels (ex: les DVD) dont on peut aujourd'hui aisément se passer. La campagne médiatique et légale qu'ils ont lancée contre le piratage n'est en fait qu'une ultime tentative de leur part de continuer à se faire de l'argent oisivement.

Expliquant tout d'abord la différence entre les biens matériels et les biens immatériels (ex: la savoir), ce documentaire s'attache ensuite à montrer que l'idée de propriété intellectuelle - elle-même à la racine du droit d'auteur - est un non sens puisqu'il est impossible d'attribuer la paternité ultime d'une idée à qui que se soit : l'idée est toujours le fruit d'une élaboration collective et relève donc d'un bien commun. Les "voleurs" seraient plutôt, ceux qui, tout en s'abritant derrière les lois s'approprient en fait les biens communs.

Ce documentaire avance enfin l'idée que les créateurs désirant vivre de leur art devraient recourir à d'autres moyens de financement déjà existants (ex: recours à la souscription) que ceux découlant du droit d'auteur.