29/01/2018
Emma Goldman, une femme extrêmement dangereuse (Emma Goldman, an exceedingly dangerous woman)
Réalisation: Mel Bucklin
Année de sortie: 2004
Pays: États-Unis
Durée: 1 h 22
Reposant sur des entretiens réalisés avec différents intervenants dont une majorité d’historiens, des images d’archives et un jeu d’acteurs, ce documentaire retrace la vie d’Emma Goldman, de son arrivée aux États-Unis en 1885 jusqu’à sa mort en France en 1940. Il met en exergue les combats auxquels elle prit part comme notamment son engagement au sein des Industrial Workers of the World (IWW), son inébranlable opposition à la participation des États-Unis à la Première Guerre mondiale, mais aussi l’évolution de ses positions politiques comme celles sur la propagande par le fait ou encore la révolution bolchévique.
Le documentaire en VOstFR:
26/04/2017
Ni Dieu, ni maître: une histoire de l’anarchisme
Réalisation : Tancrède Ramonet
Année de sortie : 2016
Pays : France
Durée : 2x 1 h 11
Sur la base d’entretiens réalisés avec une multitude d’intervenants (dont de nombreux historiens et enseignants) et riche d'images d'archives, ce documentaire en deux parties* (La volupté de la destruction : 1840-1914 ; La mémoire des vaincus : 1911-1945) retrace l’histoire de l’anarchisme depuis la publication fondatrice de Qu’est-ce que la propriété ? par Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) jusqu’à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
Il passe en revue une myriade d’épisodes historiques en s’attardant notamment sur la fondation de l’AIT, la Commune de Paris, le 1er mai 1886 à Chicago, la création en France des Bourses du travail, la révolution mexicaine, l’affaire Sacco et Vanzetti, l’insurrection makhnoviste ou encore la révolution espagnole.
* : La troisième partie initialement prévue n’aurait pas été voulue par Arte selon les mots du réalisateur.
La volupté de la destruction : 1840-1914
La mémoire des vaincus : 1911-1945
| Commentaires (0) | Tags : anarchisme, répression, la commune de paris, révolution mexicaine, première guerre mondiale, révolution russe, affaire sacco et vanzetti, guerre d'espagne, révolution espagnole, deuxième guerre mondiale, pierre-joseph proudhon, mikhaïl bakounine, james guillaume, errico malatesta, piotr kropotkine, louise michel, ravachol, fernand pelloutier, émile pouget, emma goldman, luigi lucheni, gaetano bresci, aléxandros schinás, frères flores magón, francisco ferrer guardia, buenaventura durruti, nestor ivanovitch makhno, jules bonnot, marius jacob, octave garnier, france, suisse, états-unis, mexique, russie, ukraine, italie, espagne, documentaire, tancrède ramonet, 2016
12/03/2016
JE LUTTE DONC JE SUIS: De Grèce et d’Espagne, un vent du sud souffle contre la résignation
Réalisation: Yannis Youlountas
Année de sortie: 2015
Pays: Grèce, Espagne, France
Durée: 1 h 28 (1 h 45 pour la version internet)
Ce documentaire offre un panorama de la résistance populaire aux effets de la crise économique et aux "remèdes" néolibéraux - l'austérité et la répression - en Espagne et en Grèce. Il passe en revue de nombreux épisodes de lutte parmi lesquels l'évacuation d'un squat où logeaient 150 familles en Andalousie, la lutte contre l'éolien industriel en Crète, des coopératives agricoles, la privatisation en cours des plages dans l'île de Pharos, la lutte contre la destruction puis la reconstruction du centre autogéré de Can Vies à Barcelone, un aperçu du fonctionnement du village de Marinaleda en Andalousie, la violence du parti néofasciste grec Aube dorée envers les migrants notamment, un retour sur la résistance à la dictature des colonels en Grèce avec l'épisode de l'occupation du Polytechnique ou encore divers projets autogestionnaires au quartier Exarcheia à Athènes.
La bande-annonce:
Le documentaire (version internet):
Pour en savoir plus sur ce film:
| Commentaires (0) | Tags : crise économique, précarité et pauvreté, privatisations et expropriations, débrouille, droit au logement, squat, répression, résistance, autogestion, anarchisme, solidarité, immigration clandestine, aube dorée, antifascisme, espagne, grèce, documentaire, yannis youlountas, 2015